Si vous prenez la route longeant l’estuaire, vous apercevrez le long des berges de petits ports appelés “Estey”. A sec ou plein d’eau, ces petits chenaux se dessinent le long du fleuve. Vous pourrez également apercevoir des cabanes de pêcheurs sur pilotis… les Carrelets ! Ces deux éléments font partie intrégrante du patrimoine estuarien !
Les “Esteys”
Le long de la Gironde, se dessinent des petits ports appelés “Estey”. Ces chenaux sont en fait de petits affluents soumis aux marées ! Ils pemettent de protéger des forts courants du fleuve, les petites embarcartions des locaux comme les yôles. A marée haute, le niveau de l’eau peut-être régulé par une écluse située au bout du chenal permettant de vider l’excédent en cas de forts coefficients.
Ports de pêche, ou de cabotage pendant des siècles, ils sont surtout aujourd’hui de petits ports de plaisance où les locaux adorent venir flâner.
Les Carrelets
Ces petites cabanes perchées sur pilotis en bordure de fleuve appartiennent au paysage estuarien depuis plusieurs siècles. On commence à les évoquer au XVIIIème siècle. A cette époque, il ne s’agit encore que d’une petite plateforme en bois sur pilotis rattachée à la berge par deux simples perches. Ils semblent alors être exclusiment maniés par des femmes faisant descendre un cadre en bois tenus par des filets.
Bien que la pêche soit hasardeuse, elle permet de consommer plus de poissons qu’à l’habitude et les pêcheurs, avec le temps, sont de plus en plus nombreux à s’installer en bordure d’estuaire. En 1936, la création des congés payés permet aux travailleurs de se dégager du temps pour profiter de leurs carrelets mais ils seront délaissés pendant la seconde guerre mondiale et de nouveau restaurés après la guerre. Aujourd’hui on dénombre environ 600 à 700 carrelets dans la région et 2 500 sur la façade atlantique.