Détail de l'itinéraire
Description
Découvrez les œuvres sur le canton de l’estuaire proposées par 15 artistes aux univers aussi riches que variés !
Offres liées
Sentier Street Art à Braud-et-Saint-Louis, Saint-Ciers-sur-Gironde, Val-de-Livenne et Saint-Aubin
- 03h00
- 30,0 km
- SAINT-ANDRONY
Sentier cyclo Street Art entre Braud-et-Saint-Louis et Saint-Ciers-sur-Gironde
- 02h30
- 23,0 km
- BRAUD-ET-SAINT-LOUIS
Sentier des arts en Terres d’Estuaire
Distance :53,0 km
Votre itinéraire
Étape 1 : Oeuvre de Goddog
A quelques pas du point de départ, vous pouvez admirer l'œuvre de Goddog sur le foyer d'animation rural.
Damien Mauro dit GoddoG a toujours eu à cœur de nourrir sa curiosité et son ouverture d’esprit. Autodidacte, ses passions pour l’architecture, la nature, la littérature ainsi que son engouement pour le partage alimentent et enrichissent son art fait de mouvements, et son quotidien ancré dans les rencontres. Depuis plus de 15 ans – Damien aka GoddoG – s’adonne à la peinture à travers l’abstraction. Rigoureuse, cette discipline lui permet d’affiner sa trajectoire artistique faite de courbes, de lignes, de douceur et de rupture afin d’amener le public à davantage d’attention et de contemplation. Son travail se développe autour du lien et de la fracture, créateurs d’un contact direct avec le public. GoddoG se joue des carcans. Le mouvement de ses toiles incarne une spontanéité accessible à tous. Sa technique mixte et la maîtrise de son geste lui permettent de créer des œuvres avec des jeux de textures aboutis, pour gagner en effets et donner corps à certains éléments figuratifs. Son univers est onirique et nous amène aussi bien à l’apaisement de l’esprit, qu’à l’interaction.
Pour la prochaine oeuvre, dirigez vous vers la salle des fêtes.
Étape 2 : Oeuvre de PEC
Arrivé dans le centre-ville, à la salle des fêtes, découvrez une des œuvres de PEC.
PEC a toujours dessiné sur les bancs de l’école et c’est tout naturellement qu’il a commencé le graffiti en 1989 dans sa ville natale de Lyon. Il a élaboré son art au fur et à mesure de ses sorties nocturnes et de ses expériences. Se remettant sans cesse en question pour trouver son style en adéquation avec le milieu urbain. Sa passion dévorante l’a amené à peindre et faire des expositions à Paris, Bangkok, Londres, Mexico, Barcelone, Ibiza, Colombie, etc. PEC est avant tout un artiste qui utilise la ville comme une galerie où ses œuvres hautes en couleurs viennent égayer le quotidien des habitants. Utilisant une multitude de techniques et de supports, PEC n’a pas fini de vous surprendre au coin d’une rue, d’une autoroute…
Continuez votre route en direction de Blaye jusqu’au rond-point à la sortie de Braud.
Étape 3 : Oeuvre de Rouge
Arrivé au rond-point, c'est sur l'un des murs de l'ancien cabinet médical que nous retrouvons l'œuvre de Rouge.
En 2014, Rouge choisit un nom qu’elle souhaite proche de son travail de rue : commun, appropriable, multiple. Il y a dans la pratique de Rouge l’idée qu’une image, c’est précieux, et qu’en fabriquer une de qualité, c’est‑à‑dire épaisse en narration, en générosité picturale et en poésie, c’est une fête rare à laquelle elle aime à consacrer du temps, et dont la conception se forge dans le contact et l’exploration de ses alentours. Convaincue par un art accessible et pris dans le tissu du monde, elle travaille depuis ses débuts par collage ou fresque dans la ville, parallèlement à une pratique rigoureuse en atelier. Le mur, le quartier, comme la toile et le papier lui offrent l’occasion de figurations jamais symboliques mais toujours narratives. Ses compositions proposent une tension vers le manifeste, la fable ou le poème, avec une attention au cadrage héritée de la vidéo, et toujours animées par le plaisir de peindre en lui‑même.
Pour continuer le circuit, au
rond-point, prenez la direction de la centrale.
Étape 4 : Oeuvre de Lloeil
Au bout de 3 km, tournez à droite et suivez la direction de Terres d'Oiseaux. Au port, dirigez vous vers le parking au pied de la tour panoramique. Vous retrouverez l'œuvre de Lloeil sur l'un des bâtiments environnants.
Adepte du design graphique et de l’aplat, du dégradé de couleurs ou de trames visuelles faites de lignes ou de points, le rythme est le chef d’orchestre et l’essence même des compositions et du travail de Loeil. Après une période de recherche plastique sur toile travaillant par série sur des formats identiques avec des stades de saturation par strate arrêtés à des moments différents dans le processus de réalisation, il épure ses productions et se destine désormais à aller vers le minimal et l’essentiel en utilisant ses gimmicks* de réalisations et en mettant en avant des jeux de profondeurs et de rayonnements.
Étape 5 : Oeuvre d'Alber
Reprenez la route direction Saint-Ciers sur Gironde. Arrivé au stop, tournez à droite direction le centre ville. Vous trouverez l'œuvre d'Albert au détour d'une ruelle en face de la mairie.
Depuis quelques années, des murs de France et d’ailleurs se couvrent d’un visage, imaginé et décliné par Alber. Alber se détache peu à peu des codes du graffiti à la recherche d’une expression plus personnelle. Du graffiti, il conserve la fluidité du geste qui trace des lignes et court sur la surface, mais les lignes et les formes s’assemblent en une représentation figurée. L’application de la couleur à la bombe donne relief et lumière à ces assemblages révélant un visage aux proportions démesurées, le regard bleu et fixe sous les lourdes paupières. Ce personnage devient la signature d’Alber qui, de graffeur devient street artiste préservant sa liberté de peindre où il veut, quand il veut.
Étape 6 : Oeuvre d'Ador
Continuez vers le centre-ville, puis au rond-point, prenez la direction de Saint-Aubin de Blaye. L'oeuvre d'Ador se trouve au carrefour.
Ador, célèbre artiste français à l’imagination débordante, combine ingénieusement art contemporain et critique sociale à travers ses peintures murales fantaisistes. Devenu maître de l’art satirique avec un style figuratif et caricatural parfaitement identifiable, il s’agit, pour ce dernier de raconter des histoires avec comme base le dessin, déclinées sur toile, papier, murs, et en volume. Qu’il s’agisse d’investir l’espace public ou un cabinet de curiosité, la recherche consiste à communiquer, en mettant en scène des personnages ou objets recensés, et qui deviennent récurrents. Ces images s’organisent différemment pour laisser libre l’interprétation et le sens de lecture. Du vocabulaire du cirque ou de l’enfance, des contes ou de l’actualité, comme des parades, ces univers joyeux défilent et présentent des manifestations qui s’ordonnent comme elles peuvent.
Étape 7 : Oeuvre de Hélène PLANQUELLE
Prenez la direction de Saint Caprais pour découvrir l’oeuvre Hélène PLANQUELLE. Vous pouvez vous garer sur le parking de la salle des fêtes.
Le travail d’Hélène Planquelle explore la part d’ombre de notre rapport aux autres et à nous‑même, ainsi que la bataille entre le bien et le mal qui fait rage en chacun de nous et dans le monde. Peintre autodidacte, l’artiste doit à ses études littéraires et sa formation humaniste sa curiosité intellectuelle et sa soif de nouveaux savoirs. Avec une dimension profondément symbolique, son travail s’enracine dans un riche terreau de références philosophiques, littéraires, religieuses mais aussi scientifiques, dans des domaines allant de l’éthique aux sciences sociales, en passant par la psychanalyse, les théories de l’attachement, la psychologie évolutionniste, l’étude des textes sacrés et des mythes fondateurs.
Étape 8 : Oeuvre de Jean ROOBLE
Continuez votre chemin vers St Aubin de Blaye. Dirigez-vous vers le cabinet médical, vous pouvez vous garer sur le parking du city stade pour découvrir l'œuvre de Jean Rooble.
Pour Jean Rooble, tout est une question de rencontres. L’artiste graffeur et plasticien raconte l’humain à travers des portraits hyperréalistes, peints à la bombe. Difficile de passer à côté des fresques monumentales du Bordelais sans s’arrêter, un instant, pour en admirer les détails. L’artiste travaille à partir de ses propres photos et reproduit, jusqu’au moindres pores de leur peau, les modèles qu’il peint. « C’est à chaque fois une vraie rencontre, ce sont souvent des gens qui sont proches de moi, c’est intime et c’est engageant », raconte le graffeur depuis son atelier à Bordeaux Lac. Son ordinateur est ouvert sur Photoshop, qu’il utilise pour préparer ses projets. À sa gauche, le mur est recouvert de bombes de peinture. 25 années ont passé depuis qu’il s’est lancé dans la peinture à la bombe, à laquelle il se consacre à plein temps depuis quinze ans.
Étape 9 : Oeuvre de Charles FOUSSARD
Pour l’étape suivante, on vous retrouve à Val de Livenne, et plus précisément à la distillerie de Marcillac pour découvrir les œuvres de Charles Foussard.
Charles FOUSSARD est un artiste iconoclaste, street artist figuratif et abstrait Les pieds dans le sable depuis sa plus tendre enfance passée entre l’île de La Réunion et Bordeaux, Charles Foussard se nourrit de ce que la Nature a de plus beau à offrir : l’inattendu, le spectaculaire, l’énergie et la luxuriance des formes et couleurs. L’envie de retranscrire cette vision du monde embellie par de nombreux voyages survient dans les années 2000 lorsque les blockhaus des plages landaises tapent dans son œil averti de graffeur. Le déclic immédiat, l’embarque dans un tout autre style loin des codes graffiti qui ont rythmé son adolescence. Chatoyantes, intrigantes de fluidité, minérales et organiques, ses compositions surréalistes détonnent et surprennent sans attendre les réseaux sociaux qui le propulsent sur le devant de la scène. Cet autodidacte est lauréat en 2016 du Grand Prix Bernard Magrez. Si dans ses compositions la végétation est toujours aussi opulente et les récifs ondoyants, Charles Foussard n’en écarte pas moins la présence humaine, identifiée par des personnages aux allures bonhommiques nommés par ses propres mots “Pépouzes”. Ils trouvent place comme étant l’action de l’homme, voire son inaction même et se font allégories de la condition humaine.
Étape 10 : Oeuvre de Nadège DAUVERGNE
Pour la prochaine étape, nous vous retrouvons à la salle des fêtes de Reignac, pour observer l'oeuvre de Nadège DAUVERGNE.
Nadège Dauvergne est née en 1973, à Ouagadougou, puis a grandi en banlieue parisienne. Après un cursus artistique en arts graphiques puis aux beaux-arts, elle s’installe en Picardie, dans l’Oise où elle vit depuis 1998.
Très vite, elle maîtrise de nombreuses techniques, de la peinture à l’huile jusqu’à la bombe aérosol. Mais son choix va se cristalliser autour d’une manière de dessiner, qu’elle découvre par manque de couleurs : le mélange optique. Alliant rigueur du dessin et connaissance chromatique, chaque œuvre créée ainsi, sur petit ou géant format est une véritable prouesse. Cette technique qu’elle développe, elle l’aborde par une succession de hachures colorées qui finissent par se combiner dans l’œil du spectateur, proposant plusieurs niveaux de lecture. De loin, une couleur vibrante et lumineuse s’observe et c’est en se rapprochant jusque dans le détail que la palette se divise pour dévoiler chaque couleur qui la compose. Les dessins de Nadège Dauvergne sont un enchevêtrement de périodes et de touches, un tissage d’histoires qui nous parle du temps, de celui qu’il faut pour qu’œuvre se fasse, pour elle‑même et dans sa filiation.
Étape 11 : Oeuvre de Bault
Direction Etauliers pour la prochaine étape et plus précisément le city stade où nous retrouvons l'oeuvre de Bault.
Né à Rodez, Bault a gardé de son enfance rurale la connaissance précise des architectures végétales, des anatomies entomologiques, qu’il combine avec un art consommé de la greffe.
Bault étudie aux Beaux-Arts d’Avignon puis aux Arts Décoratifs de Strasbourg. Outre le graffiti, qu’il pratique depuis 1997, il y expérimente l’art vidéo, le graphisme, l’illustration, disciplines qu’il exercera ensuite de nombreuses années.
Primitif moderne, Bault produit un univers peuplé de créatures chimériques où animaux, humains, machines et végétaux s’épousent et se mélangent dans des noces de couleurs saturées. Chaque création est un espace de métissage technique et plastique né d’une peinture de l’urgence, en écriture automatique. Célébrant la peinture rupestre, ses créatures magiques questionnent le subconscient de notre époque en mutation. Son univers onirique au surréalisme post‑moderne l’installe très vite parmi les street artistes les plus originaux. Des murs de Paris, ses créatures gagnent ceux d’autres villes et continents, au fil de voyages riches en rencontres et chocs esthétiques. L’acuité et l’ironie dont témoignent ces œuvres sont la traduction plastique d’un regard aiguisé sur les questionnements et les urgences qui agitent les sociétés contemporaines et leur environnement.
Étape 12 : Oeuvre de Dawal
Poursuivez votre chemin en direction du centre ville d'Etauliers où vous retrouverez l'œuvre de Dawal. Vous pouvez vous garer dans la rue principale.
Après des débuts dans les friches lilloises, Dawal développe une technique dans un style fourmillant de détails et riche en symboles, parfois teintés d’humour et d’ironie. Son univers graphique, coloré et vivant, s’est construit au cours de peintures dans l’espace public durant des sessions nocturnes à Athènes. Très vite, son trait s’oriente sur une base surréaliste, qui tire ses influences de la rue et des souvenirs d’enfance. Aujourd’hui basé à Paris, il poursuit ses recherches sur toile à l’acrylique et sur mur au spray, aspirant toujours à l’évasion de l’esprit dans des compositions narratives.
Étape 13 : Oeuvre de Thomas Cheronnet
Sur l'autre face du même bâtIment que Dawal, retrouvez l'oeuvre de Thomas CHERONNET.
Autodidacte sans diktat, né en 1961, 3 enfants, Thomas Cheronnet se définit comme instituteur/plouk/fabrikateur de [tablo] et [fotografeur]. Des séries, des personnages imbriqués, des mots, un questionnement graphique parfois poétique, humoristique, loufoque, automatique… Une recherche sur l’identité, des petits fragments de vie reconstitués, des souvenirs, des aspirations, des moments de bonheur tracés sur des rectangles de papier collés sur du carton ondulé ([tablo] porte-[manto]) ou sur des toiles XXL. Un travail comme un carnet de voyage de proximité, spontané. Amoureux de la nature, des Pyrénées, de l’estuaire, il vit actuellement à Cartelègue, en Gironde près de Blaye dans l’école où il a exercé son métier d’enseignant en milieu rural. Régulièrement, il « descend » en Béarn et « monte » en Vendée.
Étape 14 : Oeuvre de Levalet
Pour continuer, prenez la route en direction de Cartelègue où nous retrouvons l'oeuvre de Levalet. Vous pouvez vous garer sur le parking de la salle des fêtes en face.
Charles LEVAL est un artiste spécialisé dans le collage né en 1988 à Epinal et qui grandit en Guadeloupe, région où il entre au contact de la culture urbaine, puis des arts plastiques. Il poursuit ses études d’arts visuels à Strasbourg ; son travail, alors davantage tourné vers la vidéo, se nourrit d’une pratique théâtrale assidue. Il obtient l’agrégation en 2012, année où son travail commence à prendre place dans les rues de Paris et d’ailleurs. Dès 2013, il commence à exposer en galerie et à participer à des événements internationaux. L’œuvre de Levalet est avant tout un travail de dessin et d’installation. Il met en scène ses personnages dessinés à l’encre de chine dans l’espace public, dans un jeu de dialogue visuel et sémantique avec l’environnement présent. Les personnages interagissent avec l’architecture et se déploient dans des situations frôlant souvent l’absurde.
Étape 15 : Oeuvre la Rouille
Prochaine étape direction le Pontet, pour découvrir l'oeuvre de la Rouille.
Vous pouvez vous garer sur le parking de la salle des Fêtes.
La rouille, né en 1981 à Chambéry, réside en France. Autodidacte, La rouille découvre la peinture lors d’explorations urbaines. Attiré par les atmosphères particulières se dégagent de ces espaces urbains abandonnés par l’homme, sa démarche est axée sur les détériorations liées à l’histoire et au temps, aussi bien matérielles que mémorielles.
Étape 16 : Oeuvre de Kashink et fin du parcours
Pour la dernière étape, nous vous retrouvons à Saint Androny où vous pouvez admirer l'œuvre de Kashink sur le mur de l'école.
Kaskink puise son inspiration dans la tradition des masques, qui nous renvoie à une forme de transcendance de l’humain. Cette tradition existe dans tous les continents du monde, en Europe pour les carnavals, en Asie pour l’opéra, le théâtre ou des fêtes folkloriques. En Afrique, les masques servent à accompagner des rituels ou des cérémonies, il en est de même dans beaucoup de traditions culturelles ancestrales. Le masque est une métaphore, il sert à la fois à cacher le visage de la personne qui le porte, mais aussi à la révéler, permettant de questionner les codes sociaux, de créer un lien vers l’invisible. Le maquillage est aussi une manière de créer ce lien. Pour ce projet, Kaskink s’inspire de ces traditions pour créer des portraits énigmatiques et colorés, pleins de vie.
Aux délices de Sonia & Dom
Proxi de Braud
Boulangerie la petite maison Laurent
Proxi de Marcillac
Boulangerie les délices d'Etauliers
Boulangerie le bel quento
Proxi de Cartelègue
Boulangerie Laurent
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