Sentier Street Art de Saint-Androny à Val-de-Livenne
Détail de l'itinéraire
Description
Découvrez les œuvres de Saint-Androny, Eyrans, Cartelègue, Etauliers, Reignac et Val-de-Livenne.
Boucle pouvant se faire en voiture.
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Sentier Street Art de Saint-Androny à Val-de-Livenne
Distance :21,0 km
Votre itinéraire
Étape 1 : Début du parcours
Pour commencer ce parcours, nous vous proposons de partir de la commune de Saint Androny.
Vous pouvez vous garer sur le parking de la mairie.
Étape 2 : Oeuvre de Kashink
A quelques pas du point de départ, vous pouvez admirer l'œuvre de Kashink sur le mur de l'école.
Kaskink puise son inspiration dans la tradition des masques, qui nous renvoie à une forme de transcendance de l’humain. Cette tradition existe dans tous les continents du monde, en Europe pour les carnavals, en Asie pour l’opéra, le théâtre ou des fêtes folkloriques. En Afrique, les masques servent à accompagner des rituels ou des cérémonies, il en est de même dans beaucoup de traditions culturelles ancestrales. Le masque est une métaphore, il sert à la fois à cacher le visage de la personne qui le porte, mais aussi à la révéler, permettant de questionner les codes sociaux, de créer un lien vers l’invisible. Le maquillage est aussi une manière de créer ce lien.
Pour ce projet, s’inspire de ces traditions pour créer des portraits énigmatiques et colorés, pleins de vie.
Étape 3 : Oeuvre de la Rouille
Prochaine étape direction le Pontet, pour découvrir l'oeuvre de la Rouille. Vous pouvez vous garer sur le parking de la salle des Fêtes.
La rouille, né en 1981 à Chambéry, réside en France. Autodidacte, La rouille découvre la peinture lors d’explorations urbaines. Attiré par les atmosphères particulières se dégagent de ces espaces urbains abandonnés par l’homme, sa démarche est axée sur les détériorations liées à l’histoire et au temps, aussi bien matérielles que mémorielles.
Étape 4 : Oeuvre de LEVALET
Pour continuer, prenez la route en direction de Cartelègue où nous retrouvons l'oeuvre de Levalet. Vous pouvez vous garer sur le parking de la salle des fêtes, en face.
Charles LEVAL est un artiste spécialisé dans le collage.
Charles Leval, dit Levalet, est né en 1988 à Epinal. Il grandit en Guadeloupe, région où il entre au contact de la culture urbaine, puis des arts plastiques. Il poursuit ses études d’arts visuels à Strasbourg ; son travail, alors davantage tourné vers la vidéo, se nourrit d’une pratique théâtrale assidue. Il obtient l’agrégation en 2012, année où son travail commence à prendre place dans les rues de Paris et d’ailleurs. Dès 2013, il commence à exposer en galerie et à participer à des événements internationaux.
L’œuvre de Levalet est avant tout un travail de dessin et d’installation. Il met en scène ses personnages dessinés à l’encre de chine dans l’espace public, dans un jeu de dialogue visuel et sémantique avec l’environnement présent. Les personnages interagissent avec l’architecture et se déploient dans des situations frôlant souvent l’absurde.
Étape 5 : Oeuvre de Thomas Cheronnet
Poursuivez votre chemin en direction d'Etauliers où vous retrouverez l'oeuvre de Thomas Cheronnet. Vous pouvez vous garer dans la rue principale.
Autodidacte sans diktat, né en 1961, 3 enfants, Thomas Cheronnet se définit comme instituteur/plouk/fabrikateur de [tablo] et [fotografeur]. Des séries, des personnages imbriqués, des mots, un questionnement graphique parfois poétique, humoristique, loufoque, automatique… Une recherche sur l’identité, des petits fragments de vie reconstitués, des souvenirs, des aspirations, des moments de bonheur tracés sur des rectangles de papier collés sur du carton ondulé ([tablo] porte-[manto]) ou sur des toiles XXL. Un travail comme un carnet de voyage de proximité, spontané. Amoureux de la nature, des Pyrénées, de l’estuaire, il vit actuellement à Cartelègue, en Gironde près de Blaye dans l’école où il a exercé son métier d’enseignant en milieu rural. Régulièrement, il « descend » en Béarn et « monte » en Vendée.
Étape 6 : Oeuvre de Dawal
Sur le même bâtiment, de l'autre côté, retrouvez l'oeuvre de Dawal.
Après des débuts dans les friches lilloises, Dawal développe une technique dans un style fourmillant de détails et riche en symboles, parfois teintés d’humour et d’ironie.
Son univers graphique, coloré et vivant, s’est construit au cours de peintures dans l’espace public durant des sessions nocturnes à Athènes. Très vite, son trait s’oriente sur une base surréaliste, qui tire ses influences de la rue et des souvenirs d’enfance.
Aujourd’hui basé à Paris, il poursuit ses recherches sur toile à l’acrylique et sur mur au spray, aspirant toujours à l’évasion de l’esprit dans des compositions narratives.
Étape 7 : Oeuvre de Bault
Direction au city stade d'Etauliers pour la prochaine étape où nous retrouvons l'oeuvre de Bault.
Né à Rodez, Bault a gardé de son enfance rurale la connaissance précise des architectures végétales, des anatomies entomologiques, qu’il combine avec un art consommé de la greffe.
Bault étudie aux Beaux-Arts d’Avignon puis aux Arts Décoratifs de Strasbourg. Outre le graffiti, qu’il pratique depuis 1997, il y expérimente l’art vidéo, le graphisme, l’illustration, disciplines qu’il exercera ensuite de nombreuses années.
Primitif moderne, Bault produit un univers peuplé de créatures chimériques où animaux, humains, machines et végétaux s’épousent et se mélangent dans des noces de couleurs saturées. Chaque création est un espace de métissage technique et plastique né d’une peinture de l’urgence, en écriture automatique. Célébrant la peinture rupestre, ses créatures magiques questionnent le subconscient de notre époque en mutation. Son univers onirique au surréalisme post‑moderne l’installe très vite parmi les street artistes les plus originaux. Des murs de Paris, ses créatures gagnent ceux d’autres villes et continents, au fil de voyages riches en rencontres et chocs esthétiques. L’acuité et l’ironie dont témoignent ces œuvres sont la traduction plastique d’un regard aiguisé sur les questionnements et les urgences qui agitent les sociétés contemporaines et leur environnement.
Étape 8 : Oeuvre de Nadège DAUVERGNE
Pour la prochaine étape, nous vous retrouvons à la salle des fêtes de Reignac, pour observer l'oeuvre de Nadège DAUVERGNE.
Nadège Dauvergne est née en 1973, à Ouagadougou, puis a grandi en banlieue parisienne. Après un cursus artistique en arts graphiques puis aux beaux-arts, elle s’installe en Picardie, dans l’Oise où elle vit depuis 1998.
Très vite, elle maîtrise de nombreuses techniques, de la peinture à l’huile jusqu’à la bombe aérosol. Mais son choix va se cristalliser autour d’une manière de dessiner, qu’elle découvre par manque de couleurs : le mélange optique. Alliant rigueur du dessin et connaissance chromatique, chaque œuvre créée ainsi, sur petit ou géant format est une véritable prouesse. Cette technique qu’elle développe, elle l’aborde par une succession de hachures colorées qui finissent par se combiner dans l’œil du spectateur, proposant plusieurs niveaux de lecture. De loin, une couleur vibrante et lumineuse s’observe et c’est en se rapprochant jusque dans le détail que la palette se divise pour dévoiler chaque couleur qui la compose. Les dessins de Nadège Dauvergne sont un enchevêtrement de périodes et de touches, un tissage d’histoires qui nous parle du temps, de celui qu’il faut pour qu’œuvre se fasse, pour elle‑même et dans sa filiation.
Étape 9 : Oeuvres de Charles FOUSSARD & fin du parcours
Pour la dernière étape, on vous retrouve à Val de Livenne, et plus précisément à la distillerie de Marcillac pour découvrir les oeuvres de Charles Foussard.
Charles FOUSSARD est un artiste iconoclaste, street artist figuratif et abstrait
Les pieds dans le sable depuis sa plus tendre enfance passée entre l’île de La Réunion et Bordeaux, Charles Foussard se nourrit de ce que la Nature a de plus beau à offrir : l’inattendu, le spectaculaire, l’énergie et la luxuriance des formes et couleurs.
L’envie de retranscrire cette vision du monde embellie par de nombreux voyages survient dans les années 2000 lorsque les blockhaus des plages landaises tapent dans son œil averti de graffeur. Le déclic immédiat, l’embarque dans un tout autre style loin des codes graffiti qui ont rythmé son adolescence. Chatoyantes, intrigantes de fluidité, minérales et organiques, ses compositions surréalistes détonnent et surprennent sans attendre les réseaux sociaux qui le propulsent sur le devant de la scène.
Cet autodidacte est lauréat en 2016 du Grand Prix Bernard Magrez. Si dans ses compositions la végétation est toujours aussi opulente et les récifs ondoyants, Charles Foussard n’en écarte pas moins la présence humaine, identifiée par des personnages aux allures bonhommiques nommés par ses propres mots “Pépouzes”. Ils trouvent place comme étant l’action de l’homme, voire son inaction même et se font allégories de la condition humaine.
Supérette proxi
Boulangerie Le bel Quento
Boulangerie d'Etauliers
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